Nous parlerons ici des effets du réseau social Facebook sur la vie sociale :
Le réseau Facebook devenu depuis son apparition en France en 2007, le vecteur de communication le plus important de ces derniers mois qui impose ou expose à ses utilisateurs une vie "sociale".
Mais arretons-nous le temps de votre lecture de ce blog sur ce phénoméne... Avons-nous intérêt à avoir un compte sur facebook si nous voulons ne pas être marginalisé ou encore mis à l'écart dans le travail, la vie sociale etc... C'est tout le PROBLEME qui va se poser dans ce blog.
Les conséquences qu'engendrent Facebook sur nos vies, le changement social qui émane de ce nouveau média trés médiatisé et que l'on retrouve dans tous les Domaines...
Sous forme de veille informationelle, de revue de presse et d'article qui se sont intéressées mais aussi posées la question du rapport de facebook sur " nous " à l'échelle mondiale.
Nous débuterons d'abord avec la question de savoir si: FACEBOOK permet d'étendre sa sociabilité? selon la revue de presse du du blog DoYouBuzz
The Economist s’est posé la question de savoir si un site comme Facebook permettait d’agrandir la taille de son réseau social. En partant de l’étude de l’anthropologiste Robin Dunbar, qui avait estimé qu’un réseau personnel ne pouvait dépasser 150 personnes (pour des raisons de limitation cérébrale), l’hebdomadaire britannique s’est tourné vers un chercheur chez Facebook, Cameron Marlow, qui nous apprend qu’un utilisateur moyen possède 120 amis et qu’il interragit activement avec seulement 7 personnes (pour les hommes) et 10 (pour les femmes).
Sur son blog personnel, Cameron Marlow propose une analyse plus poussée et nous apprend que les relations actives sont proportionnelles à la taille du réseau : un utilisateur de Facebook a en moyenne 2 à 2,5 fois plus de relations passives avec ses amis (simple visite de profil) que de relations actives (message sur le wall, commentaire). Et ce quelle que soit la taille de son réseau.
Mais pour pousser l'analyse encore plus loin LeMonde.fr qui s'est intéressé au fait que facebook engraine des relations qui ont depuis son apparition nettement changé mais ceci est à nuancer car le monde généralise ce fait à internet en générale avant d'en arriver au site de réseaux sociaux. Entre employeur, candidats et internet les relations se complexifie. Explication selon anecdote : une jeune femme de 21ans qui répond au nom de Fanny voulait travailler pour une agence de communication, avec un c.v plutôt avantageux elle pensait déjà etre recruter et pour cause la patronne de la bôite aprés avoir reçu son c.v décide de faire un tour sur le blog en y découvrant des choses dont elle ne peut y passer outre.
Echaudée, Fanny fait une recherche sur elle-même, en tapant son nom dans des moteurs de recherche : "Il y a quelque temps, j'avais participé à une opération de charité sur un site humanitaire. Pour inciter les gens à envoyer de l'argent tout en les faisant rigoler, j'avais écrit que pour un don de 200 euros, je montrerais mes seins. Quand j'ai tapé mon nom dans Google, c'est ce texte qui s'est affiché en haut de la première page. J'étais horrifiée. J'ai réussi à le faire effacer "
Officiellement, les chasseurs de têtes font la différence entre les recherches sur la vie professionnelle d'un candidat et les intrusions dans sa vie privée, qui seraient contraires à leur déontologie. L'association A compétence égale (ACE), qui rassemble une quarantaine de cabinets de recrutement engagés dans la lutte contre la discrimination à l'embauche, ne s'est pas encore saisie de ce problème, mais les discussions informelles se multiplient en son sein.
Jacques Froissant, membre de cette association et patron du cabinet de chasseurs de têtes Altaïde, spécialisé dans les nouvelles technologies, se considère comme un pionnier du "recrutement 2.0" : sur la centaine de cadres qu'il a fait recruter en 2008, près de soixante ont été repérés sur des réseaux sociaux.
Malgré ses principes déontologiques, il reconnaît que la frontière entre vie privée et vie professionnelle est de plus en plus floue : "Comme je suis très connecté, il m'arrive d'apprendre des choses sur la vie d'une personne. Ensuite c'est difficile de faire comme si je ne savais pas." Or, certains candidats mélangent tout : "Une cadre quadragénaire avait affiché sur un CV une photo d'elle en maillot de bain. Elle était belle, mais cette confusion des genres n'est pas heureuse. Lors de mes séminaires, je conseille aux candidats de tourner leur souris sept fois dans leur main avant de cliquer pour publier quelque chose, ou pour accepter un nouvel ami sur Facebook, qui peut s'avérer compromettant."
Des cadres de différents secteurs estiment avoir été victimes d'une discrimination à l'embauche après avoir exprimé leurs opinions politiques sur Internet. Certains ont voulu contre-attaquer, en faisant connaître leur histoire. Propos receuillis par Yves EUDE pour LeMonde.fr
Depuis, d'autres cas sont apparus : en 2008, une agence de recrutement avait présélectionné un jeune graphiste, pour un entretien d'embauche dans une société de marketing. Il avait publié sur différents blogs des textes politiques, très engagés à l'extrême gauche. L'entreprise n'a pas donné suite à sa candidature.
Confrontés à ces pratiques, des jeunes cadres s'insurgent, mais leur indignation est souvent ambiguë. Pauline, 28 ans, travaille depuis deux ans dans une association professionnelle liée à la grande distribution. Pendant son temps libre, elle fréquente beaucoup Facebook. Elle tient aussi un journal intime sur un blog, protégé par un pseudonyme, mais rempli d'informations sur sa vie privée. Or, récemment, une collègue lui a confié qu'avant son embauche, leur patron lui avait demandé de faire une recherche sur son nom. "Elle avait même découvert des trucs anciens, que j'avais oubliés : que j'avais participé à un concours de danse dans ma ville natale quand j'avais 14 ans, que j'étais allée à une manif quand j'étais étudiante... Je me suis sentie presque violée, ça m'a choquée, j'en ai vraiment voulu à mon patron."
Pauline décide alors de se désinscrire de Facebook : "Je me suis renseignée sur la marche à suivre, mais au moment de passer à l'acte, je n'ai pas pu. Facebook est trop génial, j'aurais du mal à m'en passer." Elle a quand même fait le tri dans ses photos et limité l'accès à son profil. Pourtant, quand on lui demande quelle sera son attitude le jour où elle devra recruter un assistant, le ton change : "Je ferai peut-être une recherche pour en savoir plus sur la personnalité des candidats. Quand on travaille dans une petite structure comme la nôtre, le relationnel est essentiel."
Voici donc quelques exemples qui nous montre les répercussions que notre vie privée peut avoir sur notre vie public et surtout que la frontière entre ces deux mondes devient de plus en plus mince surtout depuis l'apparition de nouveaux réseaux de communication tel que facebook, twitter, Myspace etc..